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L'homme, la violence et la politique : 
L'homme est porteur d'une bonne part d'animalité qui le pousse souvent à s'écarter des exigences comportementales formées par la société. Habité par une insociabilité naturelle, l'homme a tendance à faire prévaloir ses intérêts individuels au détriment de l'intérêt social. C'est ainsi qu'il s'inscrit dans une déviance négative, c'est- à - dire dans la violence et devient dangereux pour l'équilibre de la cohésion de sa société. 
Pourtant d'un point de vue philosophique et religieux, l'homme est devenu l'épicentre de tout, un animal métaphysique et religieux qui aspire à éclairer son existence et à donner un sens à sa vie. En effet, en créant l'homme à son image, Dieu a inscrit dans son cœur le désir de le chercher et de le voir. Même si un tel désir est ignoré de l'homme, Dieu ne cesse d'attirer l'homme à lui pour qu'il vive et trouve en lui la plénitude de vérité et de bonheur qu'il ne cesse de chercher. Par nature et par vocation, l'homme est donc un être religieux, capable d'entrer en communion avec Dieu.
Ce lien intime et vital avec Dieu confère à l'homme sa dignité fondamentale. D'où la judicieuse citation de Blaise-Pascal selon laquelle "L'homme est un roseau pensant." De surcroît, la religion enseigne que l'homme est capable de dompter et de maîtriser la nature.
Toutefois en laissant libre cours à ses instincts, l'homme est redevenu un loup pour son prochain, un animal oscillant entre deux pôles : sa survie et son plaisir.
Par ailleurs, on pourrait se demander si les questions principales ne seraient pas les suivantes : pourquoi les relations des hommes entre eux sont elles si souvent empoisonnées ? Y a-t-il un remède à cela ?
Notre société est dans une impasse caractérisée par une violence permanente et que le cœur de l'homme a une inclination au mal, corrompu et perverti. La violence semble élire domicile dans notre pays à cause de la politique. Ainsi toutes les relations interpersonnelles en sont marquées. Il nous est donc impossible de partir d'une situation relationnelle idéale. Toutes nos relations sont perturbées et portent le poids d'une injustice qui nous précède, dont nous avons pour ainsi dire hérité, ou dont nous avons nous mêmes fait l'expérience ou encore que nous avons nous même causée. Pour qu'une société entière puisse perdurer, il sera certainement nécessaire que l'État prenne ses dispositions car comme semble le dire Paul Valéry " Si l'État est faible nous périssons". 
Sous ce rapport, un impératif s'impose à l'État.
Vous, autorités étatiques, je vous exhorte à ouvrir le parapluie. Prener des mesures draconiennes et salvatrices pour remédier à ces fléaux qui gangrènent la société parce que gouverner c'est épargner son peuple des lendemains sombres.
Article écrit et publié par Maxime Kanfany : 221 78 140 26 94. À suivre.

 

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